Dans le cadre de la réforme de l’assurance-chômage, la FNGE a sollicité les Groupements d’Employeurs pour répondre à un sondage afin de collaborer à la rédaction d’un pour le journal Les Echos. L’objectif de ce sondage était d’analyser l’impact de l’annonce du bonus-malus sur l’activité des GE, en répondant aux questions suivantes :
- Avez-vous constaté un regain d’intérêt des entreprises pour votre GE comme alternative à l’embauche de salariés en contrats courts depuis l’été 2021?
- Si oui, à combien estimez-vous l’augmentation des demandes de mises à disposition de candidats par les entreprises depuis juillet 2021?
- Pensez-vous que la réforme du bonus-malus soit la cause principale de cette augmentation?
Le journal a publié son article le 24 janvier dernier :
“Contrats précaires : les entreprises ignorent le bonus-malus du gouvernement
Les premières modulations des cotisations chômage employeur interviendront dans 7 mois. A ce stade, les alternatives à l’embauche en contrat court promues par le gouvernement ne semblent pas percer. Seule inflexion : les employeurs freinent les ruptures conventionnelles pour ne pas être pénalisés.”
En effet, en juillet 2022, une modulation du taux de cotisation du chômage pénalisera les entreprises qui accumulent depuis juillet 2021 les contrats courts.
Extrait de l’article concernant le témoignage de la FNGE à l’issue du sondage:
“Autre alternative, le recours à des groupements d’employeurs semble susciter un intérêt, mais avant tout car les entreprises font feu de tout bois pour étoffer leurs effectifs, témoigne la fédération nationale du secteur (hors agriculture), la FNGE. Un sondage informel auprès de ses adhérents fait ressortir que près de quatre sur dix ont constaté un regain d’intérêt depuis le 1er juillet comme alternative aux embauches de courte durée. Pour autant, 16% seulement des répondants attribuent ce regain à la perspective du bonus-malus, et encore partiellement. “La réponse la plus fréquente est que cela provient des tensions de recrutement” résume la présidente de la FNGE, Isabelle Liberge, quitte à mettre les pieds dans le plat. Il arrive en effet souvent que des personnes refusent un CDI, préférant alterner CDD/intérim et indemnisation chômage, formule plus attractive financièrement. A telle enseigne que certains groupements leur font signer un refus de CDI. “C’est presque ironique car le groupement d’employeurs est censé favoriser l’emploi durable.”, constate-t-elle.
Lisez l’article complet* comprenant le témoignage de Prismeploi, de la FNGE et de la CPME, rédigé par le journaliste Alain Ruello pour “Les Echos” :
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